Georges Simenon

Publié le par Lapetitefolie


Simenon est né à Liège.

Son grand-père était chapelier et son père comptable.

Sa mère améliorait le train de vie de la maison en accueillant des hôtes payants : des étudiants, des russes, des polonais, des exilés de tous horizons, dont on retrouvera souvent les personnages dans l’œuvre de l’écrivain.

Ce milieu de « petites gens »marqua son imagination pendant le19 années vécues à Liège..

A 16 ans, il fait ses débuts dans l’écriture comme petit reporter à la Gazette de Liège.

Il rédige alors, sous le pseudonyme de Mr le Coq, un billet quotidien intitulé « Hors du poulailler ».

 

Avec Pietr-le-Letton, publié en 1931, Simenon se lance dans l’aventure des Maigret, qu’il signe de son vrai nom.


Le public adopte tout de suite ce policier, bourru, fumeur de pipe et amateur de petits plats . Partageant la même devise « Comprendre et ne pas juger » Simenon et Maigret ne se quitteront  plus.

Mais à partir de 1939, Simenon compose aussi des romans dont l’intrigue policière n’est plus le fil conducteur.


On y suit le destin tragique de personnages, le plus souvent..

La presse le qualifie de « romancier vapeur » :190 romans et 1000 contes et nouvelles publiés sous pseudonymes ; 192 romans, 155 nouvelles et 25 ouvrages autobiographiques sous son vrai nom.


Une telle abondance le fait comparer à Balzac, à Dumas.

Simenon ne s’en étonne pas : au collège Saint-Servais à Liège, il rendait des compositions de 30 pages sur les sujets les plus divers.

En 1972, Simenon abandonne la fiction pour ses « dictées », ouvrages dictés au magnétophone om se mêlent souvenirs, réflexions, regards sur l’actualité.

Son dernier ouvrage, « Mémoires intimes (1980), le montre à la recherche de lui-même.


Installé en Suisse depuis les années 50, l’écrivain s’éteint à Lausanne, en 1989.

Dans les dernières années de sa vie, il avait renoncé au luxe pour une existence plus simple.

Publié dans Célébrités Belges

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